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L’Epopée de la Constellation du taureau Ou Le Grand Parler du peuple Aurochs

Publié par Clément Riot

Dossier de Presse


Pour conteur et accordéon

CONTE ET CONTEUR

Vous propose

Pour conteur et accordéon

★★★

Dossier de Presse

proposé par mondoral.org 2013

Pour conteur et accordéon

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L’Epopée de la Constellation du taureau Ou Le Grand Parler du peuple Aurochs

Pour conteur et accordéon

Presse :
La troisième Voie
Palau-Del-Vidre. Douzième festival “Visages de la Méditerranée.”
En 2009, dans « Aujourd’hui Musiques », vous avez vu et apprécié, comme nous, « Le Grand-Parler Aurochs ou l’épopée de la
Constellation du taureau », oratorio pour narrateur et cobla : livret, Clément Riot ; composition, Roland Besson ; interprètes, Cobla Mil.lenaria et Clément Riot (cf. Y. Lucas TC n° 3341 du 13-19/11/2009). Le 12e festival « Visages de la Méditerranée » à Palau-del-Vidre nous a offert ce 2 juillet une version pour narrateur et accordéon, version de chambre pourrait-on dire.

Mais s’il s’agit d’une version dépouillée, elle n’est en rien appauvrie, bien au contraire. La composition, adaptée pour l’accordéon, trouve une autre vie, soutenue avec fougue par Virgile Goller. Vous le connaissez sans doute par ses Madeleines et son Avant-Bras, peut être aussi par ses vibrantes improvisations et accompagnements de films muets ou la composition de la musique de « L’Exil d’un peuple », documentaire d’époque sur la Retirada.

Avec Virgile, passion et plaisir sont au rendez-vous. Il s’investit dans la composition puissante de Roland Besson, mais bien plus, sa fraîcheur, son enthousiasme et l’exploitation de tous les registres de son instrument ajoutent à la dimension scénique. Cette expression scénique laconique, certains diraient à tort simpliste - merci Guy Jacquet - donne toute sa force et sa magie au conte initiatique de Clément Riot. Le mot oratorio semble avoir été créé pour ce Spectacle sans décor ni costume, sur un sujet lyrique, sacré, sacrificiel même. Cette simplicité assumée, si bien entretenue -12 paires de cornes qui voyagent dans le temps et l’espace - pour ne garder que l’essentiel et nous laisser déguster ce texte, gourmand et finement ciselé, bourré de références aux grandes mythologies.

Ces mythes taurins, du fond des grottes préhistoriques, d’Apis, de Mithra, du Minotaure, des taureaux du Soleil que nous croyons connaître, Clément les incorpore comme autrefois la chair de l’aurochs sacré et se les approprie pour les rendre uniques avec son inventivité et sa faculté à créer du rêve. Les mouvements, la lumière, les déplacements, les noirs et les blancs, la lenteur, j’oserai même parler de « temple », tout s’harmonise intimement en une « faena ». Comme aux moments clés du combat réel, la musique emporte tout, qu’elle soit harmonieuse ou concrète. Cette re-visite de l’histoire, si personnelle, où le poète finit par étouffer l’historien, où la poésie prend le pas sur le mythe est novatrice. Débuter les deux pieds ancrés dans les traces fossilisées de l’aurochs de Lascaux pour finir le regard planté dans une constellation d’hiver tient du tour de force. Ce Spectacle qui s’appuie sur les fondations de nos civilisations touche à l’Universel. Et si les aurochs c’était les hommes…

Nous connaissions Clément compositeur, conteur, écrivain. Voici Clément démiurge ; ses histoires deviennent l’Histoire.

À quand une nouvelle prestation ? Que les absents qui ont eu tort puissent se rattraper.
Mais ceci est une autre histoire…
Christian SOURNIA (Le Travailleur Catalan, N°3421 - Semaine du 15 au 21 juillet 2011)

Les premières journées d’Aujourd’hui Musiques ont fort bien illustré la complexité du thème choisi cette année […]
Une révélation : les infinies ressources de la cobla
Le titre est mystérieux. Lundi soir, en partenariat, disons plutôt en osmose, avec la Cobla Mil.lenaria,
Clément Riot nous contait « Le grand parler aurochs ou l’épopée de la constellation du taureau ». A travers mythes et récits méditerranéens où surgissent dieux de l’Olympe et héros consacrés, il fait évoluer les aurochs, ces animaux antérieurs à l’homme et reproduits sur les dessins rupestres, conte leurs exploits, magnifie leur bravoure et fait surgir, au-delà de leur disparition, leurs modernes héritiers : bœuf, bison, taureau.
La Cobla Mil.lenaria, « cobla moderne » de onze musiciens, joue en contrepoint du récit, l’accompagnant par des instruments isolés ou en groupe réduit, lui laissant toute sa portée. Mais, dans un savant équilibre, la cobla propose aussi de nombreux intermèdes, atteignant alors toute sa puissance et développant d’inattendues audaces, montrant toute la richesse et l’ample registre, du son pur du flaviol à la force des cuivres, qu’offre une telle formation.
Si quelques accents de sardane, surtout au début, sont fort bien venus, la composition se développe bien
Au-delà, dans un modernisme allant s’amplifiant qui plonge l’auditeur au cœur de la création contemporaine. Eclatante démonstration de ce que peuvent des instruments trop souvent confinés à la transmission de la pure tradition.
Cette création mondiale, fruit conjugué de l’inventivité de Clément Riot et du compositeur Roland Besson, portée avec fougue et ferveur par les instrumentistes de la cobla, mérite de faire un beau chemin et de ravir de nombreux auditeurs, comme nous l’avons été nous-mêmes.
Yvette Lucas (Le Travailleur catalan, n°3341, semaine du 13 au 19 novembre 2009)

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Credits

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